Antoine Paillusseau "notre chatbot a permis un gain de temps de 30 minutes par agent par vente, un taux de conversion de 23%"

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FinChatBot développe des robots de chat basés sur l’Intelligence Artificielle pour l’industrie financière. Enrichi de l’apprentissage par machine, leurs bots permettent aux fournisseurs de services financiers d’augmenter leur taux de conversion sur site tout en recueillant plus d’informations sur leurs clients potentiels. Nous avons rencontré Antoine Paillusseau, Co-Founder & CEO de FinChatBot.
Alors, Antoine, qu’est-ce que FinChatBot ? Et comment est né le projet ?
FinChatBot est expert de l’acquisition clients pour les assurances. Nous utilisons les chatbots et l’intelligence artificielle pour améliorer la conquête et les taux de conversion de nos clients tout en réduisant le coût des centres d’appel. Nous sommes les seuls en France à allier expertise de l’industrie financière et un business model fondé sur la performance de nos robots.
Le problème que l’on résout est celui d’un parcours client lors de la souscription de produits d’assurance, qui est complexe, sous optimisé et très loin des standards d’expérience client auxquels sont maintenant habitués les consommateurs. Intégré chez l’un des plus gros assureurs sud-africains, notre chatbot a permis un gain de temps de 30 minutes par agent par vente, un taux de conversion de 23% et des utilisateurs qui notent l’expérience utilisateur 4,5/5 en moyenne. Nos chatbots sont performant car ils rendent disponibles de manière centralisée des produits d’assurance sur des nouveaux canaux (Messenger, Web, Apps). Ils permettent une expérience utilisateur plus efficace et un conseil plus personnalisé lors de la souscription par un jeu de questions/réponses. Enfin grâce aux données récoltées et à nos algorithmes de machine learning, nos chatbots sont apprenants et nous accompagnons nos partenaires pour retravailler les discussions et pour continuellement améliorer l’expérience utilisateur et donc le taux conversion.  En résumé, FinChatBot est le partenaire des assureurs qui souhaitent adapter leur conquête clients aux nouveaux usages et attentes.
Quels sont les parcours des créateurs de cette startup ?
Nous avons fondé FinChatBot avec mon associé en Afrique du Sud, il y a plus 1 an. Je viens de l’industrie de l’affiliate Marketing, où j’ai fondé une agence spécialisée dans la génération de lead (Fiche Client) pour l’industrie financière (Assurances / Banques / Finance). Expert de l’acquisition client, j’ai remarqué un problème de conversion pour les assureurs : même avec des prospects hyper qualifiés, l’expérience utilisateur était si pauvre que les taux de conversion n’évoluaient pas dans le bon sens. Et pour cause, il faut en moyenne 40 minutes de communication avec un agent d’un centre d’appel pour simplement obtenir un devis d’assurance auto. Les chatbots sont une réponse à ce problème car c’est un outil innovant qui non seulement améliore le parcours client mais aussi d’optimise le tunnel de vente des assureurs.
La France est un marché plus mature et cela fait 4 mois que nous avons débuté avec notre Business Developer – Nathan Hirsch. Mais je vous invite à faire le test, essayez de souscrire à une assurance sur votre smartphone, dans la majorité des cas vous avez à remplir + de 50 champs, à cliquer 100 fois pour compléter le devis, et si vous n’avez pas encore abandonné, vous appellerez certainement un conseiller pour être certain que votre devis correspond bien à votre situation. C’est pourquoi, on pense qu’il y a une incroyable opportunité ici en France !
J’ai co-fondé plusieurs start-ups depuis 4 ans. Far Ventures (Start-up Builder au Cap en Afrique du Sud), Jumpin Rides (l’équivalent de Blablacar en Afrique du Sud), TimeOne Marketing Group (Agence Sud-Africaine de Web Marketing) et enfin FinChatbot. Romain Diaz, mon associé, est un entrepreneur confirmé. Il est à la tête de l’incubateur Far Ventures et advisor sur l’ensemble des projets que nous avons fondé. Il est aussi spécialiste dans le marketing online et levée de fonds.
Quels sont vos produits/services et quelles innovations apportez-vous aux clients ?
Tout d’abord, nous apportons notre savoir-faire technologique, nous délivrons des chatbots conçus sur mesure pour nos clients, parfaitement intégrés dans leurs applicatifs. Nous sommes propriétaires de notre technologie, plateformes et de nos algorithmes machine learning. Ensuite nous apportons notre expertise de l’acquisition client pour les assurances, expertise fondée sur notre expérience dans l’affiliate marketing. Enfin, nous sommes impliqués au côté de nos clients après avoir délivré le chatbot, pour piloter l’amélioration des discussions, nos clients ont notamment accès à un tableau de bord pour suivre les résultats.
Quel est votre business model ? Avez-vous fait ou allez-vous faire une demande de levée de fond ?
Puisque nous apportons de la valeur à trois niveaux, nous avons trois sources de revenus : la conception et le développement du chatbot, le management de l’apprentissage du chatbot et enfin une rémunération à la performance. Ce dernier point est important car c’est une de nos grandes différences sur le marché, nous prenons des risques en conditionnant notre rémunération à la performance du chatbot. Nous avons fait une première levée en Seed au près d’un investisseur Sud-africain pour notre business en Afrique. A ce stade, nous ne lèverons probablement pas avant 2018, mais tout peut aller très vite vous savez (rire).
Quels sont vos objectifs à court terme ?
A court terme, nous souhaitons trois choses : des clients, des clients et des clients. On voudrait signer notre premier contrat en France avant la fin de l’année.
Qu’attendez-vous des acteurs du secteur de l’assurance ?
Ce que l’on souhaite, c’est de rencontrer les acteurs de l’assurance en France et avoir l’opportunité de leur montrer, cas clients à l’appui, que FinChatBot améliore leur acquisition client.
Quel message adresseriez-vous aux décideurs du secteur de l’assurance ?
Les robots et les chatbots en particulier, sont le sujet de 2017, tout le monde en parle et on observe beaucoup d’expérimentations sur le sujet. Il faut garder la tête froide dans ce contexte et j’invite les décideurs à se concentrer sur les cas d’usage qui créent une valeur tangible pour leur business.  Pour diffuser l’innovation, vous avez besoin de « quick wins » pour prouver la valeur de cette innovation. C’est notre philosophie depuis le début, nous sommes obsédés par le ROI que nous apportons à nos clients. Car l’innovation est peu de chose si on ne la sent pas dans son compte de résultat.
Merci Antoine.
Si besoin, contactez Antoine Paillusseau.
Jean-Luc Gambey 
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