Même si des apports externes sont indispensables, la transformation d’une entreprise passe inéluctablement par l’interne, les dirigeants, mais aussi les collaborateurs. Ainsi des projets « d’entreprise dans l’entreprise » permettent de développer la transformation attendue, pour un coût attractif. Un des modèles est l’intrapreneuriat.
Les entreprises doivent travailler aujourd’hui à la fois sur la transformation de leur business et de leurs collaborateurs, qui est souvent le sujet le moins bien traité. Elles doivent créer une culture de la confiance et ne doivent plus considérer leurs collaborateurs comme de simples exécutants effectuant des tâches standardisées et répétitives, mais comme apporteurs de valeurs ajoutées et d’idées nouvelles.
Pour développer l’intrapreneuriat, les entreprises doivent également faire évoluer leur mode de management. La relation hiérarchique doit être peu à peu remplacée par une relation collaboratrice. Une relation de confiance est indispensable entre les managers, les RH et les collaborateurs. La promotion d’un état d’esprit intrepreneurial permet de débloquer quelques verrous bien fermés et transformera radicalement les entreprises d’assurance.
L’intrapreneuriat qui permet de transformer son organisation globale par l’action d’un petit groupe suscite l’intérêt des entreprises, car il apporte aussi des réponses crédibles à la crise d’innovation qu’elles traversent ainsi qu’à la perte de repères liée à l’accélération digitale. De plus, il s’agit d’une stratégie d’implication de collaborateurs qui se mettant habituellement peu en avant pourront, sur un projet qui les intéresse, se révéler. Grâce à cette démarche, les entreprises s’engagent véritablement dans la transformation et construisent de nouvelles façons de vivre-ensemble, de nouvelles façons d’organiser le travail, de nouvelles façons d’échanger.
Jean-Luc Gambey
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