2 500 vies pourraient être épargnées par l'eCall et les assisteurs !

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Le bouton d’appel d’urgence eCall est obligatoire en Europe sur tous les nouveaux véhicules commercialisés à partir du 1er avril. Le eCall : comment cela fonctionne-t-il ?
En cas d’accident grave ou de déclenchement via un bouton installé dans le véhicule, l’eCall appelle automatiquement un numéro d’urgence et envoie la position géographique du véhicule à cette plate-forme de traitement. Grâce à ce dispositif, les secours arrivent plus vite sur les lieux de l’accident et en atténuent les conséquences.Les informations transmises lors du eCall sont les suivantes : les coordonnées GPS du véhicule, sa marque, son modèle et le type de carburant. Ensuite, c’est à la plate-forme d’assistance de collecter les renseignements sur le nombre de personnes, les blessés éventuels tout en tranquillisant les occupants. Suite à cela, les services d’assistance s’occupent d’envoyer les secours adéquats.

Selon la Commission européenne, en dotant tous les véhicules d’un système eCall, près de 2 500 vies pourraient être épargnées chaque année en Europe et réduire de 10 à 15 % le nombre de blessés graves.
Les assisteurs gestionnaires de la plate-forme traitant les appels d’urgence
En France, les pouvoirs publics ont délégué la mise en œuvre du système d’appels d’urgence (eCall) aux sociétés d’assistance. Une convention d’habilitation entre l’État et le GIE, créé par le SNSA (Syndicat National des Sociétés d’Assistance ), officialise cette décision.
Dès le début des discussions, le SNSA a fait valoir que la transmission directe de ce type d’appels vers le 112 serait de nature à fortement désorganiser les centres d’appels de ces services publics avec la réception de demandes excédant le champ de leurs missions. Le SNSA a eu gain de cause et l’État lui a confié la mission de créer une plate-forme d’appels pour le compte de l’ensemble des sociétés d’assistance françaises qu’il fédère.
La plate-forme d’appels du SNSA recevra les appels de l’eCall et missionnera les dépanneurs ou les services de secours. Le délai de mise en relation avec les services d’intervention ne devrait pas dépasser les 75 secondes. D’après le SNSA, 30 000 appels d’urgence devraient être traités par cette plate-forme en 2018, 150 000 en 2019 et 400 000 en 2020.
« Si l’eCall va limiter le nombre des morts, le nombre d’accidents ne va pas reculer. À ce jour, c’est plutôt la répression et la prévention qui limitent le volume des sinistres. », déclare un assisteur du marché français.
Contact : Jean-Luc Gambey 
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