La mutualité repose sur des principes historiques intemporels

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Christian Schmidt de La Brélie, Directeur général du groupe Klesia a apporté sa contribution à l’ouvrage « Dessine-moi une mutuelle 2018-2028 ». Nous vous proposons de retrouver un extrait de sa contribution à cet ouvrage.
Des fondamentaux historiques intemporels.
« Nous construisons le futur à partir de l’Histoire, faite de cycles qui se répètent, se renouvèlent. De tous temps, des crises économiques se sont déroulées et des sociétés d’entraide se sont mises en place. Le grand changement actuel est le facteur temps et sa formidable accélération, avec une conséquence majeure, l’assuré désire plus d’immédiateté. Mais, malgré les temps qui changent, les révolutions industrielles, numériques qui passent, un principe de base reste constant : la recherche de l’intérêt général. Les Français estiment que la prise en compte de l’intérêt général est essentielle dans notre société, d’ailleurs 72 %1 d’entre eux déclarent cette année souhaiter s’investir davantage dans des actions d’intérêt général. Pour les Français, rappelons quand même que l’intérêt général repose sur cinq enjeux : l’emploi, l’éducation, la santé, la sécurité, l’environnement. Même si la société évolue, nos mutuelles ont des fondamentaux historiques intemporels, avec en priorité, cette recherche perpétuelle de l’intérêt général.
Notre société, de plus en plus contradictoire, engendre une réflexion générale sur la société de demain autour de grands enjeux. Un exemple, comment permettre un accès aux soins à tous ? Ces sujets sont aujourd’hui mieux traités qu’auparavant grâce à de nouveaux outils comme le digital. J’ai une conviction, les outils digitaux permettent de mieux traiter des enjeux de société intemporels. La mutuelle de demain aura les mêmes objectifs que celle d’aujourd’hui : l’intérêt général avec la collaboration de nouveaux outils.
Par ailleurs, il est impossible de ne pas évoquer l’aspect purement financier. Pour faire face aux directives européennes qui transforment le secteur, les mutuelles doivent pouvoir faire appel au capital. Cela est indispensable et nécessaire pour continuer à protéger ses sociétaires. La mutuelle de demain a besoin, pour sa propre santé financière, de recourir à des outils capitalistiques et cela sans déroger à ses principes, à ses fondamentaux. Son appel au capital ne lui fera pas perdre pour autant ses valeurs mutualistes.
Ensuite, le cœur de métier des mutuelles : la santé. Aujourd’hui, notre système de santé repose sur un régime général associé aux complémentaires santé. Or, une des spécificités de la complémentaire santé est d’avoir une proximité réelle avec ses adhérents, ce que n’a pas le régime général. Cette proximité, cette agilité doit nous permettre d’être plus innovant, plus actif et surtout de ne pas agir uniquement en complément du régime général. Les mutuelles en ce sens sont uniques, elles doivent avoir leur propre autonomie, leur propre liberté d’action. »
1 Observatoire de l’intérêt général, Klesia, 2e édition 2017
Thierry Beaudet, Président de la Fédération Nationale de la Mutualité française et Pascal Demurger, Président de l’Association des Assureurs Mutualistes et directeur général de la MAIF ont préfacé cet ouvrage.
Vous voulez retrouver l’ensemble de la contribution de Christian Schmidt de La Brélie à cet ouvrage ainsi que les contributions des autres participants ? Vous pouvez commander l’ouvrage en ligne sur la FNAC (ici) et Amazon sur le lien suivant. « Dessine-moi une mutuelle 2018-2028 », co-produit par L’Assurance en Mouvement et The LINKS.
Jean-Luc Gambey 
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