Violences conjugales, l’engagement de la Caisse d’Epargne

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Les violences conjugales sont un enjeu national. À l’occasion de l’adoption de la loi Létard, la Caisse d’Epargne propose un nouveau service d’aide aux victimes.

Selon les chiffres du collectif Féminicides France, ce ne sont pas moins de 63 femmes qui ont été tuées par leur (ex)compagnon depuis le début de l’année 2023. On dénombrait en 2021, près de 208 000 victimes de violences conjugales, parmi lesquelles 87 % de femmes.

Le 28 février 2023 était votée la loi Létard, créant une aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales. L’objectif est d’aider les victimes à quitter rapidement leur foyer pour se mettre à l’abri et ainsi prendre un nouveau départ, promettant un accompagnement adapter à leurs besoins et une aide financière d’urgence.

La CEBPL propose une indépendance financière aux victimes

C’est en soutien à cette nouvelle loi que la Caisse d’Epargne renforce son engagement historique pour l’égalité femmes-hommes – elle a été la première banque à permettre aux femmes de disposer d’un livret d’épargne en 1881. Elle propose désormais aux victimes de violences conjugales d’ouvrir un compte bancaire personnel et gratuit pendant deux ans, avec une autorisation de découvert de 300 € sans frais.

Ce service, proposé depuis le 1er mars 2023 dans les régions Bretagne et Pays de la Loire vise à aider ces victimes à retrouver leur autonomie. « Quand une femme a besoin de quitter son foyer, son premier besoin est celui d’une indépendance financière. ​Notre objectif est de respecter une totale confidentialité, le conjoint ne sera pas informé », explique Christophe Pinault, président du directoire de la CEBPL, à OuestFrance.

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